Césarienne : comment bien la vivre ?

Césarienne : comment bien la vivre ?
Césarienne : comment bien la vivre ? - Crédit : Kati Molin/Adobe
Accoucher par césarienne et non par voie basse n’est pas un acte anodin. Certaines femmes font la demande de la césarienne, alors que d’autres y sont contraintes. Comment ne pas altérer le lien naturel entre la mère et son enfant ? Comment éviter les angoisses et les traumatismes liés à ce type d’accouchement ?


Accoucher par césarienne : soulagement ou angoisse ?
Il n’y a pas de réponse type lorsque il s’agit d’évoquer la césarienne, chaque femme étant différente. Pour la plupart des femmes, devenir mère implique un accouchement par voie basse, des contractions et de la souffrance. Pour d’autres, cela n’a aucune importance : la grossesse évoluant au fil des mois suffit à se sentir mère. Il y a même des femmes qui redoutent tellement l’accouchement classique qu’elles préfèrent opter pour une césarienne. Alors, source d’angoisse pour certaines ou soulagement pour d’autres, la césarienne doit avant tout être perçue comme une autre forme d’accouchement.


Accoucher par césarienne : ne pas se sentir dévalorisée
Il n’y a aucune raison de penser qu’il est dévalorisant d’accoucher par césarienne plutôt que par voie basse. La femme ne doit pas se sentir incapable ou inapte à mettre au monde son propre enfant. Chaque corps humain est différent et la vie de la future mère et de son enfant en dépend. En cas de doutes ou de stress, l’idéal est de se faire accompagner tant par le corps médical, que par un psychologue ou la famille. Parler de ses angoisses et de ses craintes permet de faire face à la peur de la césarienne, qui fait davantage penser à une opération qu’à un accouchement ordinaire.
Quand elle est possible, la présence du père à l’accouchement semble cruciale pour dédramatiser la césarienne et vivre cet instant le plus sereinement possible. C'est généralement le cas quand il ne s'agit pas d'un acte pratiqué en urgence.


Accoucher par césarienne : en parler à son entourage
Pour vivre pleinement sa grossesse et donc l’accouchement par césarienne, il faut mettre des mots sur ses craintes. Au lieu de s’isoler et de ne pas oser évoquer ses angoisses, il est recommandé de parler à sa famille, sa propre mère, sa meilleure amie ou un proche. L’entourage ne comprend pas toujours pourquoi une future mère ressent une telle peur face à la césarienne, puisque tout va bien. Aussi, mieux vaut-il évacuer au maximum toutes les questions qui viendraient à l’esprit et ne surtout pas cogiter seule dans son coin. On ne devient pas « mère » en accouchant par voie basse ou par césarienne. Les neuf mois de la grossesse sont également là pour créer ce lien mère-enfant et l’accueil de votre enfant vous fera grandir quelle que soit la façon dont il est né .


Les suites opératoires de la césarienne

Celles là aussi sont angoissantes ! Demandez des explications au corps médical qui vous entour. En amont si c'est possible. Votre gynécologue ou votre sage-femme sont là pour vous répondre. Encore une fois, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. L’essentiel étant que la maman soit sereine et détendue le jour J, et que son bébé soit en bonne santé.



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